Il y avait un jardin, feuilles d'or, couleurs à la colle, collages, grand format

Il y avait un jardin…..

Un jardin....

Il y a quelques années j’avais été très frappée par la lecture d’un verset biblique en Jean 19,41:  dans le texte de la mise au tombeau de Jésus, à l’emplacement de la crucifixion il y avait un jardin, et dans ce jardin un tombeau tout neuf, où jamais personne n’avait été déposé. C’est le seul évangile ou il est mentionné que le lieu où le tombeau a été creusé est un jardin.
Jean 19, 41:  A l’endroit où Jésus avait été crucifié il y avait un jardin, et dans ce jardin un tombeau tout neuf où jamais personne n’avait été déposé. 

Ainsi, dans ce lieu de mort, à cet instant terrible de l’ensevelissement de Jésus dans un tombeau, il y avait un jardin, comme une contradiction, une incongruité: ce lieu qu’on imagine à prime abord sombre, froid, minéral et désertique, ne l’est pas!
Jean le dit avec insistance : Il y avait un jardin, et dans ce jardin... Le tombeau n’est pas à côté du jardin, il est dedans. Et si le tombeau nous parle de mort, d’ensevelissement, de coupure, de déchirure, le jardin nous parle de vie car ce jardin-là est aussi le lieu de la résurrection de Jésus

J’avais alors réalisé ce tableau: techniquement c’est une peinture déchirée, acrylique et huile, recollée sur un panneau de bois puis retravaillée et dorées dans les espaces vides.
Matérialiser la déchirure, le jardin, et la résurrection.

Dernièrement je suis revenue à ce verset, car ce qui m’a touché à ce moment-là est toujours présent. Creuser un plus loin ce chemin.
J’ai imaginé cet arbre comme enroulé autour de l’ouverture du tombeau.

Puisque ce jardin du tombeau est aussi jardin de la vie, jardin de la rencontre avec ceux qui sont dans la peine (Marie-Madeleine) , le voici miroir du jardin d’Eden, nouveau jardin d’Eden. Voici donc un arbre, comme l’arbre du « milieu du jardin » . Avec une once de luxuriance.

Il y avait un jardin, feuilles d'or, couleurs à la colle, collages, grand format