Albâtre polychrome

D’un Christ à l’autre

Albâtre polychrome

les représentations du Christ

Les sujets religieux étaient la source d’inspiration principale des siècles précédents. Aussi j’ai eu l’occasion de travailler à la restauration de statues de Christ en croixChrist aux liens ou « Ecce Homo »Christ en gloire .

Comme toutes œuvres d’art, la qualité de réalisation est variable, certaines sculptées avec un talent « inspiré », d’autres plus populaires sont toutefois la manifestation d’une piété et d’une ferveur manifeste.

Certaines œuvres sont assez courantes comme les Christ en ivoire fin XVIIème -XVIIIème, fixés sur une croix dorée et un plancher recouvert de soie ou de velours, le tout mis en valeur dans un cadre sculpté et doré en chapeau de gendarme.

Démontage et nettoyage du Christ ( et souvent reprise des assemblages des bras, restauration de la dorure, dépose du plancher et souvent changement du tissu de fond, puis repose de la croix et du Christ. E

D’autres représentations du Christ sont plus rares, comme cette représentation d’un Christ au liens ou Ecce Homo (Voici l’homme, expression utilisée par Ponce Pilate au moment ou il présente Jésus à la foule – Évangile de Jean, Chapitre 19, verset 5). Très sali et poussiéreux, l’intervention de conservation à consisté au traitement et consolidation du bois, consolidation de la polychromie très fragilisée et nettoyage.

Très rare également, ce petit Christ au tombeau, rapporté selon la légende communale par les soldats de la garde Napoléonienne après la campagne de Russie. Là encore, consolidation et traitement du bois. Nettoyage et réintégrations colorées ponctuelles

Moins courantes sont les représentations de Christ en gloire ou de Christ ressuscité. Voici toute la délicatesse d’un albâtre sculpté et polychromé du XVème  ou la finesse d’une petite statuette en bois doré et peint rehaussé de vernis colorés du XVIème représentant le Christ ressuscité (Sur les images, avant et après restauration).

Tous nous connaissons les grands Christ en croix sis dans nos églises.

Plus ou moins grands, parfois très grand. Ayant souvent , hormis la souffrance qu’ils représentent, subis les outrages du temps: salissures, poussière, xylophages, pertes de matières, badigeons successifs, chocs…incendies!

 Enfin terminons ces quelques propos par deux très belle œuvres, l’une fin XVIème, l’autre début XXème.

La première est un très beau Christ en croix en bois sculpté et polychrome, sis dans l’église du Carmel de Lisieux et restauré en 2008 . La deuxième, restaurée plus récemment est une œuvre en plâtre modelé et polychrome de Marek Szwarc